romain dck

Romain DCK
Artiste photographe
C’est une histoire qui parle de liberté, d’un enfant né sur une île souvent appelée paradis par ceux qui ne la connaissent que trop peu.
C’est l’histoire d’un enfant qui déjà sait que quelque chose ne colle pas … qu’il ne colle pas .. à l’univers qui l’entoure. Un enfant qui, comme tous ses semblables à cette époque sera simplement jugé « tête en l’air », un peu différent, pas très adapté. Il aime la technologie, les ordinateurs, les appareils photos, il sera surement informaticien … ces machines libératrices qu’il n’a pas choisi d’aimer mais qui lui offriront un monde de sécurité, de confiance et d’amour ou comment on peut se sentir bien plus compris par de l’électronique que par nos propres gènes.
C’est l’histoire d’un jeune adulte qui aime toujours autant les machines mais au lieu de s’y perdre, de s’y oublier, comme tant d’adolescents des années 2000, il choisira de s’exprimer grâce a elle. Lui qui est si mauvais avec un crayon dans les mains, au grand damn de son grand père artiste peintre pour qui la vie semble si simple… quand on ne cherche pas, il n’y a rien a découvrir .
C’est l’histoire d’un adulte qui découvre ses semblables. Il doit au moins ça au monde de la mode, lui qui semble si exclusif, presque aussi jugeant que cette île qui l’a vu naitre. Mais ce monde lui offre ses premiers frissons, ses premières vidéos, d’abord « making of » qui deviendront rapidement des campagne de publicité. Il ne se sent toujours pas exactement à sa place, mais il a certainement trouvé sa fonction, son medium : « L’image et le son ». « La vue et l’ouïe ». Ces deux sens frères, sans qui le monde serait insupportable et qui permettent si facilement de toucher l’âme de ses semblables . Plus besoin de se conformer socialement quand le cœur est à portée de communication.
Apres avoir passé 12 ans à se former comme réalisateur au sein de Canal + et de TF1 Romain a créé sa société de production audiovisuelle. Une vie avec beaucoup de voyage apporte une chose d’unique … le recul, le changement de perspective qui fera qu’en 2018 il décide de rentrer en corse; peut-être qu’après tout il n’y a jamais qu’un coupable dans la solitude. Peut-être que la communication nait aux frontières de la peur. Ce qui est sur c’est qu’il n’a jamais eu autant envie de s’exprimer, de créer, par le biais de la photo, de la vidéo, de la musique et des NFT, depuis sa première exposition « 20260AD » qui s’est tenue pendant un an au clos Culombu à Lumio en 2021.
Je n’ai jamais arrêté de créer et même si le mot me paraît toujours un peu galvaudé disons que je n’ai jamais arrêté d’essayer de communiquer, via mes machines, l’histoire de mon île , de la société que je décris constamment, comme un enfant enfin libre d’observer .
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