Livia Acquaviva

Livia Acquaviva galerie Bel'arti

Livia Acquaviva

Artiste peintre

Née en 1990, Livia Acquaviva vit et travaille en Corse.

Tirant son inspiration de tous les arts – des vitraux de la Renaissance au Cubisme, du Fauvisme au Mouvement Memphis – Livia s’est construit un univers qui lui est propre.

Fragmentation et Enchevêtrement
Visages et Abstraction
Peinture et Design numérique

Autodidacte, Livia aime expérimenter et ne se fixe aucune limite. Si elle se consacre principalement à la peinture, acrylique et à l’huile, elle s’essaie à d’autres supports et différentes matières: photographie, dessin numérique et impression sont également des moyens d’expression. 

Elle travaille principalement les figures humaines: elle les façonne, les transforme et les déstructure jusqu’à la fragmentation voire l’abstraction. Elle crée des combinaisons géométriques avec une palette de couleurs très vives, juxtaposées et contrastées.

Le travail de Livia se caractérise par une esthétique des couleurs fragmentées et des personnages enchevêtrés.

L’iconographie récurrente de ses travaux est double : la présence de multiples visages aux regards croisés et la représentation de corps célestes.

L’Œil et le Soleil.

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Chambres noires pour nuits blanches est une série composée de photographies dédiées à l’étude du Clair-obscur

Pour chaque composite, l’artiste superpose plusieurs clichés de nature morte en prise de vue studio.
Le personnage récurrent dans ces décors minimalistes n’est autre que le David de Michel-Ange. Le sujet est photographié sous plusieurs angles, à partir d’une statue miniature de plâtre, multipliée ou encore distordue. Il est inséré dans l’espace composite, combinant éléments de design et rayons lumineux. Derrière les décors épurés et les paysages flous – entre grottes et cascades – se cachent des pièces de mobilier signés Panton, Urquiola, ou encore Arsham. Horloge, chaise et table sont au service de la scénographie.
Chambres noires pour nuits blanches engage ainsi une réflexion sur le Clair-obscur ; plus particulièrement une interprétation de l’allégorie de la caverne de Platon. Les David et les objets existent dans un monde sombre et leurs ombres sont projetées contre les murs. La source de lumière est cachée. Est-ce la réalité, ou une simple projection ?
Au croisement, entre photographie, mythologie et design, les rayons lumineux se mélangent et se combinent vers un endroit où personne ne pourrait jamais s’y rendre, mais que l’œil a déjà parcouru.
Nuits Blanches c’est aussi un roman sentimental de Dostoievski, une histoire du passé et d’un ancien compagnon qui s’appelle David. 40 nuits et un matin en sont les chapitres intimes : le rayon du matin suggère le renouveau, la sortie de la caverne.
“Maintenant, regarde le Soleil.”